C’est avec une joie non dissimulée que nous avons découvert l’existence de cette collection, principalement axée sur l’enregistrement sonore et ses premières machines.
Dès l’entrée dans le lieu d’exposition de la collection (17ème étage d’une des 4 grandes tours de la BNF), une multitude de pavillons de tailles, de formes et de couleurs différentes vous accueille. Et au milieu, derrière une vitrine un violon à pavillons…
J’interroge Xavier Loyant, conservateur de la collection, sur la probabilité qu’il s’agisse bien d’un violon d’Augustus Stroh ou d’un violon Tiebel (cousin de la même époque).
Il m’explique qu’après ma demande de visite, il a effectué quelques recherches et s’est aperçu que la B.N.F. possédait plusieurs instruments de ce type : un autre violon Stroh, dont la facture ressemble beaucoup plus aux instruments Stroh du Musée de la Musique à Paris, et un phono-fiddle qui a certainement précédé le brevet de Stroh.
Bref, l’un comme l’autre sortons enchanté de cette rencontre. Moi de trouver à nouveau, à Paris, un lieu où le projet Stroh peut avoir une résonance particulière (du point vue scientifique, historique, …) et Xavier Loyant d’avoir (re-)découvert un phono-fiddle (Cousin des instruments stroh) de toute beauté !
Nul doute que nos échanges vont se poursuivre dans les mois à venir.
Voici quelques photos prises sur place et le lien de l’article de l’IRMA, grâce auquel nous avons découvert la collection :